Les épicuriens savent le plaisir qu’il y a à déguster un grand cru dans un verre en cristal et n’imaginent même pas l’éventualité de goûter ce nectar dans un verre en plastique. Le principe est le même pour tout écrit : il faut donner envie de lire avant de pouvoir convaincre un lecteur.
A l’ère de l’informatique et d’internet, la communication passe forcément par l’écrit, que ce soit d’un point de vue personnel (chat, blog, email) ou d’un point de vue professionnel (curriculum vitae, brochure commerciale, site internet). On ne juge plus sur la bonne mine ou l’aisance verbale mais sur l’écrit, sur le choix du vocabulaire, sur la présentation du texte. En effet, rien n’est plus rédhibitoire pour un internaute qu’un texte désordonné et truffé de fautes. En un seul coup d’œil, le visiteur pressé jauge le contenu d’une page et, en quelques secondes, un site pourtant digne d’intérêt peut perdre toute crédibilité.
Mais comment quelques fautes d’orthographe ou erreurs de syntaxe peuvent-elle ainsi tout ruiner ? Parce que, pour convaincre un client potentiel de son professionnalisme, il faut d’abord afficher une présentation irréprochable avant de pouvoir démontrer ses compétences dans son domaine d’activité. Il ne sert à rien d’avoir une bonne technique d’approche, une liste conséquente de futurs prospects et une offre de service imparable si celle-ci perd tout son impact au premier coup d’œil !
Comme vous le diront toutes les agences de communication, la réussite commerciale passe toujours par une communication intelligente. Alors il suffit de se poser la question suivante : « Pourrais-je aller jusqu’au bout d’un livre dont le sujet me passionne mais dont chaque ligne est mal orthographiée ? » Comment ne pas mettre en doute le travail de l’auteur ainsi que les compétences du comité de lecture, des correcteurs et de la maison d’édition réunis ? Et, dans un autre contexte, comment ne pas mettre en doute les capacités d’un prestataire de services lorsque celui-ci n’est pas capable de fournir une présentation impeccable ?
Bien sûr, c’est un raisonnement sujet à controverse : un mathématicien est rarement un littéraire et vice-versa. Il est discriminatoire de juger des compétences de quelqu’un sur son seul nom, son origine ou sa façon d’écrire. Pourtant, c’est un fait : une première impression peut faire pencher la balance de façon déterminante. Pour réussir, il faut savoir mettre tous les atouts de son côté.
La première chose à faire est donc de s’assurer que son message sera clairement et positivement perçu par un internaute et client potentiel. Pour cela, le mieux est encore d’avoir recours à un(e) correcteur(trice) dont le métier est de relire les écrits d’autrui, d’en corriger les fautes (orthographe, grammaire, syntaxe), voire d’en remanier le style. Un professionnel capable de faire en sorte que « le contenant soit à la mesure du contenu ».
Alors pourquoi continuer à perdre des clients potentiels lorsqu’on peut changer favorablement les choses ?
Laurence Lacommare
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